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Accident de cheval : Comment obtenir une indemnisation complète ?

L’équitation est une passion pour de nombreux cavaliers, mais elle reste l’un des sports les plus à risque.

Chaque année, des milliers d’accidents équestres surviennent, entraînant des blessures parfois graves, voire permanentes.

Si vous ou un proche avez été victime d’un accident de cheval, sachez qu’il est possible d’obtenir une indemnisation, à condition de bien comprendre les mécanismes de responsabilité et les garanties offertes par les assurances.

Les risques liés à l’équitation : un sport exigeant

L’équitation est classée parmi les sports les plus dangereux en France. Selon les statistiques :
  • Chaque année, près de 6 000 accidents équestres sont recensés en Europe, avec environ 2 000 hospitalisations.
  • Plus de 800 accidents à la tête sont directement causés par des chutes de cheval.
  • Les blessures les plus courantes incluent les fractures de vertèbres, les traumatismes crâniens et les séquelles permanentes.
Ces chiffres montrent l’importance d’une prise en charge adaptée après un accident, tant sur le plan médical que juridique.

Responsabilité et indemnisation après un accident de cheval

Responsabilité et indemnisation après un accident de cheval

L’indemnisation d’un accident de cheval dépend avant tout des circonstances et des responsabilités. Deux grandes situations se présentent :

1. Accident sans tiers responsable

Lorsque vous êtes tombé seul, par exemple lors d’une balade avec votre propre cheval ou en pratiquant librement : votre assurance personnelle, comme une Garantie des Accidents de la Vie (GAV), peut intervenir pour couvrir vos dommages corporels.

2. Accident avec tiers responsable

Si l’accident survient dans un centre équestre ou lors d’une activité encadrée, la responsabilité du moniteur ou de l’établissement peut être engagée dans les cas suivants :
  • Défaut d’équipement : absence de bombe ou matériel défectueux.
  • Encadrement inadapté : absence de qualifications, mélange de niveaux, consignes inappropriées.
  • Choix d’un parcours dangereux : proximité de sources de bruit, terrains accidentés ou zones à risque.
Exemple : Une cavalière débutante chute lors d’un exercice d’équilibre imposé sans rênes ni étriers. La cour d’appel de Caen (22 septembre 2015) a jugé le centre équestre responsable pour avoir proposé un exercice inadapté à son niveau.

Pourquoi faire appel à un avocat spécialisé dans les accidents de cheval ?

Après une chute de cheval, les démarches pour obtenir une indemnisation sont souvent complexes. Les assurances peuvent chercher à minimiser leurs obligations, et prouver la responsabilité d’un tiers nécessite une expertise juridique.
Avec notre cabinet, vous n’aurez jamais à avancer de frais, car nos honoraires sont pris en charge par l’assurance responsable. Consultez notre page dédiée aux honoraires pour en savoir plus. Un accident de cheval peut changer une vie en un instant. Si vous estimez que vos droits ne sont pas respectés ou que l’indemnisation proposée est insuffisante, contactez notre cabinet. Nous mettons notre expertise en accidents de sport à votre service pour vous aider à obtenir une réparation complète. Accidents de sports de glisse, Accidents de sports dangereux, Accidents de sports aquatiques, Grand handicap

Exemples concrets d’indemnisation après un accident de cheval

En balade, Mme A. est tombée à cause d’un défaut d’équipement fourni par le centre équestre. Une fracture douloureuse du bassin a été aussi constatée. Indemnisation obtenue : 75 000 € pour couvrir les frais médicaux et une perte de revenus.
Lors d’une balade, son cheval a pris peur en passant près d’un motocross. Le centre a été jugé responsable pour un parcours inapproprié. Indemnisation obtenue : 42 000 €.
Débutante, elle a été encouragée à réaliser des exercices dangereux sans rênes ni étriers. Sa colonne vertébrale a été brisée et elle est restée tétraplégique Indemnisation obtenue : 1 055 000 €.
Une chute causée par un cheval nerveux a laissé M. D. avec une invalidité de 20 %. Indemnisation obtenue : 120 000 €.

Questions fréquentes sur les accidents de cheval

Oui, mais uniquement via une assurance personnelle comme une GAV. La RC de votre contrat ne couvre pas vos propres dommages.
Non, il faut prouver une faute (défaut d’équipement, mauvais encadrement, parcours dangereux).
Oui, certaines exclusions peuvent être jugées abusives ou imprécises.
Votre RC peut couvrir les dommages causés par votre cheval, sous réserve des clauses spécifiques de votre contrat.
Non, elle ne protège pas contre les fautes graves ou négligences de l’organisateur.
Vous pouvez engager la responsabilité de ce tiers si son comportement est jugé fautif.
Oui, la responsabilité civile de l’organisateur ou du propriétaire du cheval peut être engagée.
Cela dépend des assurances spécifiques souscrites pour la compétition.
Les garanties de votre contrat doivent être vérifiées pour inclure les activités à l’étranger.
Oui, pour maximiser vos chances d’indemnisation et défendre vos droits face aux assurances.
  • Identifier les responsabilités : prouver la faute du centre ou d’un tiers.
  • Contester les refus d’indemnisation des assurances.
  • Obtenir une indemnisation complète : frais médicaux, préjudices économiques et moraux, handicap.
  • Vous représenter lors des expertises médicales, pour que l’évaluation reflète l’étendue réelle de vos préjudices.

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